Objet : Utilisation irrégulière de l’intérieur d’îlot de la rue du Méridien et de la rue de l’Union
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les échevins,
Par la présente, nous, riverains de votre commune habitant sur l’angle de la rue du Méridien et de la rue de l’Union, souhaitons attirer votre attention sur la situation de notre intérieur d’îlot que nous considérons problématique.
Actuellement, un bar à chicha nommé le Prime Time se situe au rez-de-chaussée du numéro 4 rue du Méridien et utilise comme terrasse pour sa clientèle le jardin en façade arrière associé au bâtiment. Si on se réfère au PRAS, cette utilisation est interdite puisque seule la surface intérieure du bâtiment est destinée au commerce et qu’il n’y a, à notre connaissance, pas de permis d’urbanisme visant à changer la destination de la surface extérieure. La situation de fait ne correspond donc pas à la situation de droit.
L’utilisation commerciale de l’espace extérieur n’est pas récente. Les voisins les plus anciens témoigneront du fait qu’une activité commerciale a toujours semblé exister dans le jardin. Cependant, bien qu’irrégulière, cette activité ne perturbait pas outre mesure la tranquillité de la zone d’habitat dans laquelle elle était située, ce qui lui a valu de bénéficier d’une certaine tolérance de la part du voisinage durant plusieurs années. La situation a cependant changé récemment suite au changement de main du commerce et au changement d’utilisation qui en a résulté. Nous nous interrogeons en particulier sur les points suivants :
1) Les nuisances sonores :
Bien qu’initialement les nuisances sonores fussent épisodiques et principalement concentrées durant les mois d’été, elles n’ont cessé d’augmenter depuis ces deux dernières années. Il s’agit de bruits d’éclats de voix, de rires et de bruits d’appareils de chauffage du charbon à chicha.
2) La sécurité :
Des installations pour chauffer le charbon à chicha, des barbecues, des appareils de chauffages et des bouteilles de gaz semblent être fréquemment utilisés ou entreposés dans l’espace extérieur, ceci à proximité d’installations en bois.
3) L’environnement :
Des infractions urbanistiques probablement directement liées à l’utilisation de la terrasse ont été remarquées et dénoncées par le voisinage. En avril 2017, les arbres de la parcelle ont été abattus. Un dossier a également été ouvert récemment concernant la construction de nouvelles infrastructures, à savoir une grande structure en bois surplombant une dalle en béton. A ce sujet, nous espérons voir rapidement les suites de l’avancement du dossier.
4) La suppression des bancs de la rue du Méridien
Un dernier point que nous souhaitons aborder est celui des bancs qui se trouvaient dans le petit espace vert longeant la résidence du Pôle et faisant face au Prime Time. Il nous est parvenu que les voisins d’en face ont demandé à supprimer ces bancs car ils favorisent les conversations en rue tard en soirée. Même si cela ne concerne pas directement notre intérieur d’îlot, nous nous demandons si il ne s’agit pas là d’une bien triste conséquence des nuisances sonores du Prime Time, dont les horaires de fermeture sont parfois forts tardifs.
Cela fait maintenant bien plus d’un an que nous, habitants qui partageons l’îlot intérieur du Prime Time, nous plaignons des nuisances précitées et de leur évolution négative. Vous trouverez en pièces jointes de ce courrier quelques documents retraçant l’évolution de la situation.
Nous avons privilégié le dialogue afin de développer de bonnes relations entre les différents acteurs et de rechercher en commun des solutions réalistes. En juin 2017, une lettre a été remise en main propre au gérant du Prime Time dont une copie a été envoyée par courriel au propriétaire du 4 rue du Méridien. Dans cette lettre, certains voisins s’étaient accordés pour proposer quelques solutions concernant les nuisances sonores comme par exemple adapter les horaires d’ouverture de la terrasse. Aucune suite n’a été donnée à ce courrier et les nuisances ont continué. D’autres actions ont ensuite été entreprises par le voisinage, à savoir plusieurs autres prises de contact avec le gérant du bar, avec le propriétaire du bâtiment ainsi que des plaintes à la police pour tapage nocturne. Bien que cela ne soit pas suffisant pour palier aux nuisances sonores, nous avons observé et apprécié certains des efforts du gérant pour limiter le volume sonore des conversations de ses clients en terrasse. Aucune autre mesure ne semble avoir été prise de sa part. Le propriétaire du 4 rue du Méridien, ne donne quant à lui que peu de suites à nos demandes concernant la bonne utilisation du jardin et le respect des règlements d’urbanisme.
Au jour d’aujourd’hui, et après avoir expérimenté cette situation pendant de nombreux mois, nous pensons que la nature même de ces activités en intérireur d’îlot est incompatible avec une zone d’habitation. La situation générale semble se dégrader et nous nourrissons de sérieuses inquiétudes quant à l’avenir. En tant que citoyens de votre commune, nous vous demandons de prendre les dispositions nécessaires pour faire respecter la règlementation en vigueur qui interdit l’utilisation commerciale du jardin. Nous sommes convaincus que vous agirez au mieux pour gérer cette problématique.
Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames et Messieurs les échevins,
Par la présente, nous, riverains de votre commune habitant sur l’angle de la rue du Méridien et de la rue de l’Union, souhaitons attirer votre attention sur la situation de notre intérieur d’îlot que nous considérons problématique.
Actuellement, un bar à chicha nommé le Prime Time se situe au rez-de-chaussée du numéro 4 rue du Méridien et utilise comme terrasse pour sa clientèle le jardin en façade arrière associé au bâtiment. Si on se réfère au PRAS, cette utilisation est interdite puisque seule la surface intérieure du bâtiment est destinée au commerce et qu’il n’y a, à notre connaissance, pas de permis d’urbanisme visant à changer la destination de la surface extérieure. La situation de fait ne correspond donc pas à la situation de droit.
L’utilisation commerciale de l’espace extérieur n’est pas récente. Les voisins les plus anciens témoigneront du fait qu’une activité commerciale a toujours semblé exister dans le jardin. Cependant, bien qu’irrégulière, cette activité ne perturbait pas outre mesure la tranquillité de la zone d’habitat dans laquelle elle était située, ce qui lui a valu de bénéficier d’une certaine tolérance de la part du voisinage durant plusieurs années. La situation a cependant changé récemment suite au changement de main du commerce et au changement d’utilisation qui en a résulté. Nous nous interrogeons en particulier sur les points suivants :
1) Les nuisances sonores :
Bien qu’initialement les nuisances sonores fussent épisodiques et principalement concentrées durant les mois d’été, elles n’ont cessé d’augmenter depuis ces deux dernières années. Il s’agit de bruits d’éclats de voix, de rires et de bruits d’appareils de chauffage du charbon à chicha.
2) La sécurité :
Des installations pour chauffer le charbon à chicha, des barbecues, des appareils de chauffages et des bouteilles de gaz semblent être fréquemment utilisés ou entreposés dans l’espace extérieur, ceci à proximité d’installations en bois.
3) L’environnement :
Des infractions urbanistiques probablement directement liées à l’utilisation de la terrasse ont été remarquées et dénoncées par le voisinage. En avril 2017, les arbres de la parcelle ont été abattus. Un dossier a également été ouvert récemment concernant la construction de nouvelles infrastructures, à savoir une grande structure en bois surplombant une dalle en béton. A ce sujet, nous espérons voir rapidement les suites de l’avancement du dossier.
4) La suppression des bancs de la rue du Méridien
Un dernier point que nous souhaitons aborder est celui des bancs qui se trouvaient dans le petit espace vert longeant la résidence du Pôle et faisant face au Prime Time. Il nous est parvenu que les voisins d’en face ont demandé à supprimer ces bancs car ils favorisent les conversations en rue tard en soirée. Même si cela ne concerne pas directement notre intérieur d’îlot, nous nous demandons si il ne s’agit pas là d’une bien triste conséquence des nuisances sonores du Prime Time, dont les horaires de fermeture sont parfois forts tardifs.
Cela fait maintenant bien plus d’un an que nous, habitants qui partageons l’îlot intérieur du Prime Time, nous plaignons des nuisances précitées et de leur évolution négative. Vous trouverez en pièces jointes de ce courrier quelques documents retraçant l’évolution de la situation.
Nous avons privilégié le dialogue afin de développer de bonnes relations entre les différents acteurs et de rechercher en commun des solutions réalistes. En juin 2017, une lettre a été remise en main propre au gérant du Prime Time dont une copie a été envoyée par courriel au propriétaire du 4 rue du Méridien. Dans cette lettre, certains voisins s’étaient accordés pour proposer quelques solutions concernant les nuisances sonores comme par exemple adapter les horaires d’ouverture de la terrasse. Aucune suite n’a été donnée à ce courrier et les nuisances ont continué. D’autres actions ont ensuite été entreprises par le voisinage, à savoir plusieurs autres prises de contact avec le gérant du bar, avec le propriétaire du bâtiment ainsi que des plaintes à la police pour tapage nocturne. Bien que cela ne soit pas suffisant pour palier aux nuisances sonores, nous avons observé et apprécié certains des efforts du gérant pour limiter le volume sonore des conversations de ses clients en terrasse. Aucune autre mesure ne semble avoir été prise de sa part. Le propriétaire du 4 rue du Méridien, ne donne quant à lui que peu de suites à nos demandes concernant la bonne utilisation du jardin et le respect des règlements d’urbanisme.
Au jour d’aujourd’hui, et après avoir expérimenté cette situation pendant de nombreux mois, nous pensons que la nature même de ces activités en intérireur d’îlot est incompatible avec une zone d’habitation. La situation générale semble se dégrader et nous nourrissons de sérieuses inquiétudes quant à l’avenir. En tant que citoyens de votre commune, nous vous demandons de prendre les dispositions nécessaires pour faire respecter la règlementation en vigueur qui interdit l’utilisation commerciale du jardin. Nous sommes convaincus que vous agirez au mieux pour gérer cette problématique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire