Les positions des partis traditionnels sur le voile : hypocrisie partout
La position d'un parti politique sur le voile islamique porté par les femmes musulmanes (oui car quand il est porté par une autre femme il ne pose pas problème) est déterminant sur le sort des élections puisque tous les partis courent après cet électorat devenu lucratif, en particulier dans la région bruxelloise (un certain Jan Vertogen s'amuse, en 2013 et 2016, à les compter et c'est à Bruxelles qu'ils sont les plus nombreux).
C'est la raison pour laquelle à chaque élection, lorsqu'il faut constituer les listes, les partis hésitent à mettre sur leur liste une femme voilée : d'un côté cela plait car c'est un signe d'ouverture, pour d'autres, moins voire pas du tout. Comment allier les deux ? En faisant preuve d'hypocrisie.
Le but de cet article est de dénoncer l'hypocrisie, le double discours des partis traditionnels concernant cette question. Une hypocrisie qui dure depuis des décennies. Dans son livre "L'iris et le croissant", Felice Dassetto consacre un chapitre concernant cette question que je vous invite à lire (Parenthèse : "le foulard" - page 81)
La position d'un parti politique sur le voile islamique porté par les femmes musulmanes (oui car quand il est porté par une autre femme il ne pose pas problème) est déterminant sur le sort des élections puisque tous les partis courent après cet électorat devenu lucratif, en particulier dans la région bruxelloise (un certain Jan Vertogen s'amuse, en 2013 et 2016, à les compter et c'est à Bruxelles qu'ils sont les plus nombreux).
C'est la raison pour laquelle à chaque élection, lorsqu'il faut constituer les listes, les partis hésitent à mettre sur leur liste une femme voilée : d'un côté cela plait car c'est un signe d'ouverture, pour d'autres, moins voire pas du tout. Comment allier les deux ? En faisant preuve d'hypocrisie.
Le but de cet article est de dénoncer l'hypocrisie, le double discours des partis traditionnels concernant cette question. Une hypocrisie qui dure depuis des décennies. Dans son livre "L'iris et le croissant", Felice Dassetto consacre un chapitre concernant cette question que je vous invite à lire (Parenthèse : "le foulard" - page 81)