jeudi 2 juillet 2015

Saint-Josse au temps des équipages, Yvonne de Jacquier

Voici quelques passages de ce très beau livre qui retrace une partie de l'histoire de Saint-Josse






“le cloaque de l'impasse du Four-à-chaux qui fit place à une artère dénommée plus tard la rue Braemt”

“Les séances du Conseil communal se tinrent rue Neuve (actuelle rue Amédée Lynen) ; un immeuble des Habitations à Bon Marché sera érigé sur l'emplacement d'une école qui elle-même avait remplacé l'ancienne maison communale.”

“Le 15 octobre 1838, le Conseil arrêta les plans d'une nouvelle maison communale à établir sur un terrain sis rue de la Régence (actuellement rue de la Commune)”

“propriétés Dekeyn-Delbrassine situées au bout de la rue de l'Astronomie, à peu près à l'endroit où débute la rue de la Limite”
“pavillon Cazeau, hôtel privé situé rue Royale”
“les propriétés Dekeyn, rue de l'Astronomie 20”
“la propriété Quesnel, rue Galilée”


“Devenue propriétaire, non seulement de l'Hôtel de Bériot, mais encore des jardins, la commune pourra percer la rue du Petit-Village et, en souvenir de l'illustre propriétaire, la dénommer rue de Bériot

“En 1887, on constate que l'immeuble est encore trop petit. La course aux projets recommence (…) on envisage une solution grandiose : acheter à l'Etat l'ancien observatoire désaffecté, le reconstruire et y installer un vaste hôtel communal précédé de beaux jardins”

“La limite des territoires (avec Bruxelles) fut fixée par la loi du 9 janvier 1897 qui donnait définitivement à Saint-Josse tout le territoire de l'ancien observatoire”

14 mai 1911 : inauguration par le bourgmestre Henri Frick de l'Hôtel communal

“En 1830, Saint-Josse-ten-Noode comptait 2.386 habitants, 17.747 en 1857 et 32.359 en 1913”
“En 1838, la population de Saint-Josse était de 6.029 habitants”

“Le 1er juillet 1850, on inaugurait l'école rue Névraumont (devenue depuis la rue Linné prolongée)
“en 1856 le Conseil décida la construction d'une école rue du Chalet, elle fut achevée en 1857”
“Au concours cantonal de 1858, nos écoles battent toutes celles du canton, y compris les écoles religieuses”
“En 1857, on ouvrit une école de filles rue Saint-François”
“une nouvelle école fut construite, pour les filles, rue de la Limite en 1886 et une autre, rue Braemt, en 1889”
“Une école fut ouverte rue du Marché, en 1889”
“en 1863, par l'ouverture d'une école primaire payante pour jeunes filles, rue du Chemin de Fer, 19 ; on y adjoignit très vite une classe pour garçon. Les locaux devinrent rapidement insuffisants et, le 1er septembre 1867, l'école des filles fut transférée dans un bâtiment privé rue du Gastronome (devenue plus tard rue Musin). Deux ans après les garçons émigrèrent vers la rue de la Commune”
Vu l'éloignement du quartier du nord, la Commune acquit un immeuble privé rue Traversière et y installa en 1882 l'école payante de garçons.
“Saint-Josse-ten-Noode fut la première commune en Belgique à posséder une crèche-école gardienne (fondée le 16 décembre 1846)”
“un immeuble situé 11 rue du Midi (qui devint rue de l'Equateur, puis rue Brialmont)

“Entrainés par William Jelley, ils plantèrent leur chevalet au 1er étage d'un cabaret sis au coin de la place Saint-Josse et de la rue des Deux Eglises : le Cercle l'Effort était né”

“Ecole de Musique de Saint-Josse-ten-Noode-Schaerbeek : Sainctelette, bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode, suggère que les bourgmestres des deux communes soient alternativement président de la Commission administrative, dont ils feront partie d'office. Cette clause, qui sera reprise plus tard, a été écartée au moment de la fondation, par la commission constitutive, ses membres estimant “qu'il n'y a aucune raison pour choisir d'office le bourgmestre ; ce dernier peut ignorer totalement l'art, alors qu'un simple conseiller peut être un connaisseur”.

Expositions

“Des conseillers communaux aux idées avancées, tel Sas, s'intéressent très particulièrement à la classe laborieuse. C'est lui qui, en séance du 2 mars (1885), prend l'initiative de proposer l'envoi d'ouvriers à Anvers. L'expédition est subsidiée à raison de 1.000 francs.”

“Nous avons retrouvé le rapport d'un certain Gustave Bataille, demeurant 23, rue Potagère, qui avait été bénéficiaire d'un subside communal. Il détaille fort agréablement les pavillons étrangers qu'il a visités, décrivant les produits manufacturés ou les œuvres d'art des différents pays.”

“Exposition de Paris en 1889 : la Commission chargée par le Conseil communal d'organiser le voyage, se composait du bourgmestre Steurs, ainsi que des conseillers Vervloet, Sas, Balat et Vandersteene qui occupait les fonctions de secrétaire. Les bénéficiaires furent reçus en séance du 26 mai. Le conseiller Tiberghien avait insisté pour qu'il ne soit tenu compte ni des opinions philosophiques, ni des opinions religieuses des candidats.” (…) “Le voyage terminé, il fut remis un reliquat de 1.70 Fr à chaque participants. Détail émouvant : ces ouvriers qui n'étaient certes pas riches, ont presque tous abandonné ce reliquat au profit des pauvres de la Commune. Joli geste de solidarité prouvant combien tous avaient été heureux de leur séjour à Paris, mais aussi combien ils avaient le cœur généreux.”

Orphelinat : rue du Moulin, 110 (18 novembre 1874) puis vendu puis acquisition d'une maison au 64 rue Verboeckhaven le 27 juin 1883

“Henri Frick est un ardent défenseur de l'orphelinat local ; il s'y acharne encore davantage lorsqu'il a l'occasion d'aller voir comment les fillettes sont traitées chez certaines nourriciers notamment à Humbeek où il a trouvé une des protégées traitée comme servante, dormant sur un sac de paille, travaillant à longueur de journée et privée d'aller à l'école. D'autres, tel l'échevin Coveliers, estiment que la vie de famille est préférable, mais à la condition que l'on place les enfants à Saint-Josse-ten-Noode et qu'un contrôle effectif soit fait régulièrement. L'attitude d'Henri Frick lui valut un jour une algarade assez vive avec le Bourgmestre, celui-ci reprochant à son échevin de vouloir faire de nos orphelines des marquises. Frick répondant du tac au tac :”tout au plus des sous-institutrices”.”

Chaussée d'Haecht 68 : “Des Dames de Marie, établies précédemment à Bruxelles, montent la colline en 1856 et vont ouvrir une école au coin de la chaussée de Haecht et de la rue Godefroid de Bouillon”

Drame de la rue Verte

04.10.1886 démission du conseiller communal Vander Smissen : Le conseiller communal l'avocat Vander Smissen se rendit chez sa femme qui habitait à la rue Verte 117 à Schaerbeek, broyé sur le plan social comme sur le plan sentimental (instance de divorce). Un agent de police qui passait par là vit sortir une femme blessée qui tomba dans ses bras, un homme suivait tenant encore un revolver à la main “Je suis son mari, c'est moi qui l'ai tuée, vous pouvez m'arrêter ; je suis le député Vander Smissen”. La femme mourut 13 jours plus tard. Le conseiller communal fut condamné à 15 ans de prison (peine ramenée à 10 ans).

Etangs de Saint-Josse-ten-Noode...

Etangs de Saint-Josse (Square Marie-Louise), Maelbeek : partie du territoire saint-josse-ten-noodois (situé entre rue du Marteau et rue du Trône), enlevée à Saint-Josse et annexée à la ville de Bruxelles par la loi du 8 avril 1853.

Catastrophe aux Etangs




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