Voici un témoignage sur les méthodes de pression et d'intimidation qu'utilisent la commune, on se croirait dans une dictature !!!
Plusieurs tentatives d'intimidations pour nous faire peur. Nous envoyant du personnel en civil prenant des photos de nous (ndlr : ces gens prennent parfois des photos du public lors des conseils communaux, ils essaient d'identifier les personnes qui essaieraient de leur mettre des bâtons dans les roues). Lorsque nous allions distribués des affichettes aux commerçants pour les informer de notre action nous avions le sentiment d'être suivis.
Plusieurs tentatives ont été faite pour entrer dans le bâtiment. Une tentative pour couper l'eau, nous avons dû avertir la société de distribution d'eau que l'immeuble était habité et qu'il était donc interdit de couper l'eau, ce jour-là l'échevin au logement étaient aussi présent. Nous avons d'ailleurs rencontrer l'échevin au logement pour lui parler mais celui-ci refusait de nous écouter en répétant "les mesures nécessaires seraient prisent et que c'est eux qui décideraient quand nous pourrions avoir une rencontre" (notre demande était systématiquement une demande de rencontre avec les services communaux).
Nous n'avons jamais été recontacter.
Il y a aussi eu une tentative de nous faire signer un document anti-daté nous conviant à une réunion n'ayant jamais eu lieu, le même jour nous recevions une mise en demeure de quitter les lieux. A notre étonnement sur la date de la convocation (convocation datée du 11 et transmise le 18) l'agent communal s'est énervé assez fort sur nous car nous refusions de signer ce faux document et que nous ne souhaitions pas lui rendre.
L'invention d'une famille que nous aurions refuser dans notre local. Il est clair que notre collectif n'aurait jamais refuser le logement à une personne dans la rue, avec ou sans enfants. Un Monsieur s'est un jour présenté à la porte avec deux enfants, nous l'avons fait entrer. Il nous disait venir de la part d'un certain Monsieur B. qui aurait des contacts avec la police. Nous avons expliquer à ce Monsieur qu'il n'y avait pas de chauffage ni de salle de bain (une chaudière a bien été placée mais les travaux ont été laissés à l'abandon).
Ce monsieur nous a dit qu'il ne pouvait pas rester chez nous dans ces conditions avec des enfants. Nous avons bien compris son point de vue et lui avons donner l'adresse d'un autre squatt où les conditions de logement étaient réunies. Nous n'avons plus eu de nouvelles par la suite de ce Monsieur. J'ai moi-même expliqué cela à Monsieur B. à la porte du bâtiment en présence de deux camardes. Je regrette de ne pas avoir pu assister à cet incident au Conseil pour éclaircir ce nouveau mensonge à notre encontre.
J'oublie certainement des choses mais la liste me semble déjà largement suffisante...
Je suis scandalisée de la manière dont Monsieur Kir se permet de mentir sans retenue. Nous avons parler avec les services communaux dès que nous nous sommes identifier en parlant à différents échevins, conseillers et service de maintien de la paix de la commune. Les courriers envoyé à la commune étaient d'ailleurs signé avec des noms et non au nom du collectif.
Interpellation refusée au collectif au cc du 27.10.2014
Le 27 octobre le collectif a voulu faire une interpellation citoyenne au conseil communal d'octobre qui a été rejetée. Plus d'infos:
Articles et commentaires sur cette interpellation refusée:
http://bruxellois-surement.blogspot.be/2014/10/kir-le-corbeau.html
http://bruxellois-surement.blogspot.be/2014/10/conseil-communal-houleux-et.html
http://www1.lalibre.be/regions/bruxelles/l-inquietante-methode-de-kir-54527ef33570fe7cfbf9a7cd
http://www.dhnet.be/regions/bruxelles/je-comprends-les-desenchantes-de-la-regularisation-54528e1e3570fe7cfbf9a850
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=dmf20141031_00552382
Occupation de bâtiments abandonnés
Depuis l'épisode du GESU il semblerait que la commune prenne plus au sérieux l'occupation de bâtiments inoccupés et mènent une politique de tolérance zéro (voir l'intervention Twitter du bgm ci-dessous)
Pour quelle raison a-t-on refusé à ces gens le droit de s'exprimer ?
Pourquoi avoir fait pression sur eux ?
Témoignage Facebook de Céline
Message du Collectif Mobilisation Groupe 2009
Appel aux soutiens
Le Collectif Mobilisation Groupe 2009 occupe depuis le 5 septembre 2014, un bâtiment situé à la place Quetelet n°2, appartenant à la commune de Saint-Josse (cfr. Emir Kir).
Nous sommes un groupe de personnes avec et sans papiers rassemblées suite à l’échec de la campagne de régularisation de 2009.
Il s’agit pour nous d’utiliser cet espace vide pour y construire un lieu commun de vie, de réflexion et de mobilisation. Nous avons l’intention d’y organiser des activités, de développer des projets, et d’informer sur l’échec de la campagne de régularisation de
2009. Plus largement, nous entendons permettre la mise en place d’activités de sensibilisation et de mobilisation autour de la cause des Sans Papiers.
Depuis le 10 septembre nous avons commencé les négociations avec la commune, avec l’aide de quelques organisations et individus solidaires, afin d’obtenir un accord avec la commune pour une occupation temporaire. Mais à l’heure actuelle nous vivons toujours le menace d’une expulsion imminent.
C’est pourquoi on fait appel a votre solidarité et faisons un appel a toutes personnes solidaire de venir nous rejoindre et occuper le bâtiment avec nous, jusqu’au moment que nous avons obtenu un accord avec la commune et avons pu sécuriser le lieu.
Venez nous rejoindre, marquer votre solidarité à la Place Quetelet 2 (proche de métro Madou et Botanique) ! On a besoin de votre présence !
Le Collectif Mobilisation Groupe 2009
Plusieurs tentatives d'intimidations pour nous faire peur. Nous envoyant du personnel en civil prenant des photos de nous (ndlr : ces gens prennent parfois des photos du public lors des conseils communaux, ils essaient d'identifier les personnes qui essaieraient de leur mettre des bâtons dans les roues). Lorsque nous allions distribués des affichettes aux commerçants pour les informer de notre action nous avions le sentiment d'être suivis.
Plusieurs tentatives ont été faite pour entrer dans le bâtiment. Une tentative pour couper l'eau, nous avons dû avertir la société de distribution d'eau que l'immeuble était habité et qu'il était donc interdit de couper l'eau, ce jour-là l'échevin au logement étaient aussi présent. Nous avons d'ailleurs rencontrer l'échevin au logement pour lui parler mais celui-ci refusait de nous écouter en répétant "les mesures nécessaires seraient prisent et que c'est eux qui décideraient quand nous pourrions avoir une rencontre" (notre demande était systématiquement une demande de rencontre avec les services communaux).
Nous n'avons jamais été recontacter.
Il y a aussi eu une tentative de nous faire signer un document anti-daté nous conviant à une réunion n'ayant jamais eu lieu, le même jour nous recevions une mise en demeure de quitter les lieux. A notre étonnement sur la date de la convocation (convocation datée du 11 et transmise le 18) l'agent communal s'est énervé assez fort sur nous car nous refusions de signer ce faux document et que nous ne souhaitions pas lui rendre.
L'invention d'une famille que nous aurions refuser dans notre local. Il est clair que notre collectif n'aurait jamais refuser le logement à une personne dans la rue, avec ou sans enfants. Un Monsieur s'est un jour présenté à la porte avec deux enfants, nous l'avons fait entrer. Il nous disait venir de la part d'un certain Monsieur B. qui aurait des contacts avec la police. Nous avons expliquer à ce Monsieur qu'il n'y avait pas de chauffage ni de salle de bain (une chaudière a bien été placée mais les travaux ont été laissés à l'abandon).
Ce monsieur nous a dit qu'il ne pouvait pas rester chez nous dans ces conditions avec des enfants. Nous avons bien compris son point de vue et lui avons donner l'adresse d'un autre squatt où les conditions de logement étaient réunies. Nous n'avons plus eu de nouvelles par la suite de ce Monsieur. J'ai moi-même expliqué cela à Monsieur B. à la porte du bâtiment en présence de deux camardes. Je regrette de ne pas avoir pu assister à cet incident au Conseil pour éclaircir ce nouveau mensonge à notre encontre.
J'oublie certainement des choses mais la liste me semble déjà largement suffisante...
Je suis scandalisée de la manière dont Monsieur Kir se permet de mentir sans retenue. Nous avons parler avec les services communaux dès que nous nous sommes identifier en parlant à différents échevins, conseillers et service de maintien de la paix de la commune. Les courriers envoyé à la commune étaient d'ailleurs signé avec des noms et non au nom du collectif.
Interpellation refusée au collectif au cc du 27.10.2014
Le 27 octobre le collectif a voulu faire une interpellation citoyenne au conseil communal d'octobre qui a été rejetée. Plus d'infos:
Articles et commentaires sur cette interpellation refusée:
http://bruxellois-surement.blogspot.be/2014/10/kir-le-corbeau.html
http://bruxellois-surement.blogspot.be/2014/10/conseil-communal-houleux-et.html
http://www1.lalibre.be/regions/bruxelles/l-inquietante-methode-de-kir-54527ef33570fe7cfbf9a7cd
http://www.dhnet.be/regions/bruxelles/je-comprends-les-desenchantes-de-la-regularisation-54528e1e3570fe7cfbf9a850
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=dmf20141031_00552382
Occupation de bâtiments abandonnés
Depuis l'épisode du GESU il semblerait que la commune prenne plus au sérieux l'occupation de bâtiments inoccupés et mènent une politique de tolérance zéro (voir l'intervention Twitter du bgm ci-dessous)
Voici ma réaction suite au Squat du bâtiment communal place Quetelet : «Si les responsables étaient venus nous demander un local.. 1/3
— Emir KIR (@emir_kir) 31 Octobre 2014
mais occuper illégalement un bâtiment de la commune, sans s’identifier, n’est pas une manière constructive de travailler ! 3/3
— Emir KIR (@emir_kir) 31 Octobre 2014
directement, alors nous aurions pu les aider. Je partage leur préoccupation quant au sort des demandeurs d’asile, 2/3
— Emir KIR (@emir_kir) 31 Octobre 2014
Déni de démocratie ? Pas nouveauPour quelle raison a-t-on refusé à ces gens le droit de s'exprimer ?
Pourquoi avoir fait pression sur eux ?
@1210SJTN @lalibrebe Cudell a fait la même chose en 1994: intimidation par des policiers des gens qui ont présenté 1 liste FN aux communales
— Pierre-Yves Lambert (@tractotheque) 31 Octobre 2014
@1210SJTN @lalibrebe Plusieurs de ces policiers sont encore en fonction actuellement, personne n'a osé se plaindre. L'organisateur était le
— Pierre-Yves Lambert (@tractotheque) 31 Octobre 2014
@1210SJTN @lalibrebe chef du service population de l'époque, entretemps pensionné, qui s'en est vanté devant moi des années plus tard...
— Pierre-Yves Lambert (@tractotheque) 31 Octobre 2014
@1210SJTN @lalibrebe Ils leur avaient fait signer une déclaration-type du style "je croyais avoir signé une pétition contre la vivisection".
— Pierre-Yves Lambert (@tractotheque) 31 Octobre 2014
Témoignage Facebook de Céline
Céline*******
#emirkir #expulsion #saintjosse #ps #occupation
Faisant partie du Mobilisation Groupe 2009 j'ai dû quitter le bâtiment de la Place Quetelet n°2 ainsi que mes compagnons suite au refus total d'Emir Kir de dialoguer avec nous, nous qualifiant de "voyous n'ayant aucun respect de la propriété". Ce refus de dialogue car nous étions "des voyous" nous a d'ailleurs été transmis par écrit. Nous étions donc bien clairement identifiables, identifiés et très bien connus de tous les services communaux de Saint-Josse qui passaient nous saluer régulièrement.
Pour rappel ce bâtiment est un bâtiment public appartenant à la population de Saint-Josse et non la propriété de Monsieur Kir! Il n’y a donc aucun conflit de propriété dans notre cas.
De plus, nous avons découvert que la population de Saint-Josse, propriétaire du bâtiment, ne sait pas que cette magnifique maison de Maître est victime des négligences de la commune de Saint-Josse depuis des années concernant des travaux qui auraient dû être fait ou prévus et qu'elle se dégrade ainsi de jour en jour la vouant a des travaux colossaux pour sa réhabilitation. Les quelques travaux vaguement entamés sont laissés à l'abandon et tout est à refaire à présent.
Encore une facture qui coutera cher aux citoyens de la commune la plus pauvre de Belgique.
Lors de nos deux présences physiques à deux Conseils Communaux de Saint-Josse, Monsieur Kir nous a interdit de prendre la parole alors que nous avions introduit correctement un dossier en vue d'obtenir une interpellation citoyenne par la voie démocratique et ce à deux reprises.
En effet notre première demande a été rejetée le jour même suite au désistement impromptu de 5 personnes dans la journée même du dépôt de la demande. Non seulement des personnes de la liste ont été contactées directement par Monsieur Kir ou un de ses collaborateur afin de renoncer à leur demande d’interpellation citoyenne, mais en plus il a fait imprimer des lettres (toutes identiques mais avec des polices ou des sauts de lignes différents, toujours en notre possession), les a fait signer par les personnes sur qui il a fait pression et leur a transmis l’adresse privée de la porte parole de la demande d’interpellation! (Toujours le jour-même!) La divulgation de donnée à caractère personnelle me semblait pourtant interdite par la loi. Le Bourgmestre de Saint-Josse est-il au dessus des lois dont il est censé être le garant étant chef de la police?
Le lendemain nous avons donc apporté à la commune d’autres signatures de personnes nous soutenant. Ces signatures ont été remises dans les temps pour obtenir notre interpellation citoyenne (demande de dialogue) mais cette nouvelle demande est restée sans réponses.
Nous nous sommes malgré tout présenté au Conseil Communal de Saint-Josse espérant à nouveau pouvoir simplement expliqué que nous n’étions pas des voyous et que nous avions des revendications légitimes à posée face à l’usage (ou le non usage) d’un bâtiment appartenant à la population de Saint-Josse. Population qui nous soutenait avec enthousiasme jusqu’à solliciter cette interpellation citoyenne.
Suite à ce refus, les conseillers du parti Ecolo de Saint-Josse ont demandé à ce que le point soit mis dans les points d’actualité.
Lors du débat Monsieur Kir ne nous a laissé aucun moment de parole. Nous étions en nombre assis devant lui et il n’a pas souhaité simplement nous demander : «Que voulez-vous en fait ? Vous avez 5 minutes, on vous écoute.»
Son regard autoritaire sur les autres membres du conseil, élu par la population de Saint-Josse au même titre que lui et son attitude insolente et suffisante m’a glacé le dos. Aucun espace de discussion n’était laissé. Monsieur Kir a totalement dénigré ses collègues en refusant même de répondre à leurs questions, terminant par un «Le débat est clos».
Sachez Monsieur Kir qu’un débat ne peut pas être clos lorsqu’il n’a jamais pu être entamé ! Cette attitude dictatoriale, entourée par vos « hommes de mains » ne peut que me choquer de manière profonde en tant que citoyenne d’un pays démocratique. Qu’une personne n’ayant aucun respect pour ses citoyens puisse se revendiquer du parti socialiste me pose encore plus de questions sur l’opposition face à un gouvernement d’ultra-droite qui vient de prendre les commandes du pays.
Comment le parti socialiste qui se dit de gauche peut-il garder en son sein une personne aux agissements douteux digne d’une mafia et non d’un bourgmestre élu démocratiquement. Si Monsieur Kir se permet de faire pression sur les habitants de sa ville pour empêcher qu’une simple interpellation citoyenne puisse avoir lieu de quoi est-il capable pour des affaires autrement plus sérieuses que ce type de demande ?
Nous avons été victime d’une personne dictatoriale et face à cette arrogance et ces pratiques opaques et douteuses nous avons préférés quitter les lieux afin d’éviter que nos compagnons n’ayant pas de papiers ne subissent les effets de la colère de Monsieur Kir!
Je tiens à rappeler que notre groupe a pour vocation de lutter pour la cause des sans-papiers et non de perdre son énergie à lutter contre un bourgmestre dictatorial. Même s’il me semble que les dirigeants du parti socialiste devraient sérieusement revoir leurs critères de sélection parmi leurs troupes. Des agissements dignes de l’extrême droite n’ont pas leur place dans un parti de gauche, à plus forte raison depuis la divulgation du nouveau gouvernement!
Je tenais à dire ceci à titre individuel car nos droits les plus élémentaires ont été bafoués d’une manière violente! Cela ne peut pas rester impuni!
Céline Anselmo
Faisant partie du Mobilisation Groupe 2009 j'ai dû quitter le bâtiment de la Place Quetelet n°2 ainsi que mes compagnons suite au refus total d'Emir Kir de dialoguer avec nous, nous qualifiant de "voyous n'ayant aucun respect de la propriété". Ce refus de dialogue car nous étions "des voyous" nous a d'ailleurs été transmis par écrit. Nous étions donc bien clairement identifiables, identifiés et très bien connus de tous les services communaux de Saint-Josse qui passaient nous saluer régulièrement.
Pour rappel ce bâtiment est un bâtiment public appartenant à la population de Saint-Josse et non la propriété de Monsieur Kir! Il n’y a donc aucun conflit de propriété dans notre cas.
De plus, nous avons découvert que la population de Saint-Josse, propriétaire du bâtiment, ne sait pas que cette magnifique maison de Maître est victime des négligences de la commune de Saint-Josse depuis des années concernant des travaux qui auraient dû être fait ou prévus et qu'elle se dégrade ainsi de jour en jour la vouant a des travaux colossaux pour sa réhabilitation. Les quelques travaux vaguement entamés sont laissés à l'abandon et tout est à refaire à présent.
Encore une facture qui coutera cher aux citoyens de la commune la plus pauvre de Belgique.
Lors de nos deux présences physiques à deux Conseils Communaux de Saint-Josse, Monsieur Kir nous a interdit de prendre la parole alors que nous avions introduit correctement un dossier en vue d'obtenir une interpellation citoyenne par la voie démocratique et ce à deux reprises.
En effet notre première demande a été rejetée le jour même suite au désistement impromptu de 5 personnes dans la journée même du dépôt de la demande. Non seulement des personnes de la liste ont été contactées directement par Monsieur Kir ou un de ses collaborateur afin de renoncer à leur demande d’interpellation citoyenne, mais en plus il a fait imprimer des lettres (toutes identiques mais avec des polices ou des sauts de lignes différents, toujours en notre possession), les a fait signer par les personnes sur qui il a fait pression et leur a transmis l’adresse privée de la porte parole de la demande d’interpellation! (Toujours le jour-même!) La divulgation de donnée à caractère personnelle me semblait pourtant interdite par la loi. Le Bourgmestre de Saint-Josse est-il au dessus des lois dont il est censé être le garant étant chef de la police?
Le lendemain nous avons donc apporté à la commune d’autres signatures de personnes nous soutenant. Ces signatures ont été remises dans les temps pour obtenir notre interpellation citoyenne (demande de dialogue) mais cette nouvelle demande est restée sans réponses.
Nous nous sommes malgré tout présenté au Conseil Communal de Saint-Josse espérant à nouveau pouvoir simplement expliqué que nous n’étions pas des voyous et que nous avions des revendications légitimes à posée face à l’usage (ou le non usage) d’un bâtiment appartenant à la population de Saint-Josse. Population qui nous soutenait avec enthousiasme jusqu’à solliciter cette interpellation citoyenne.
Suite à ce refus, les conseillers du parti Ecolo de Saint-Josse ont demandé à ce que le point soit mis dans les points d’actualité.
Lors du débat Monsieur Kir ne nous a laissé aucun moment de parole. Nous étions en nombre assis devant lui et il n’a pas souhaité simplement nous demander : «Que voulez-vous en fait ? Vous avez 5 minutes, on vous écoute.»
Son regard autoritaire sur les autres membres du conseil, élu par la population de Saint-Josse au même titre que lui et son attitude insolente et suffisante m’a glacé le dos. Aucun espace de discussion n’était laissé. Monsieur Kir a totalement dénigré ses collègues en refusant même de répondre à leurs questions, terminant par un «Le débat est clos».
Sachez Monsieur Kir qu’un débat ne peut pas être clos lorsqu’il n’a jamais pu être entamé ! Cette attitude dictatoriale, entourée par vos « hommes de mains » ne peut que me choquer de manière profonde en tant que citoyenne d’un pays démocratique. Qu’une personne n’ayant aucun respect pour ses citoyens puisse se revendiquer du parti socialiste me pose encore plus de questions sur l’opposition face à un gouvernement d’ultra-droite qui vient de prendre les commandes du pays.
Comment le parti socialiste qui se dit de gauche peut-il garder en son sein une personne aux agissements douteux digne d’une mafia et non d’un bourgmestre élu démocratiquement. Si Monsieur Kir se permet de faire pression sur les habitants de sa ville pour empêcher qu’une simple interpellation citoyenne puisse avoir lieu de quoi est-il capable pour des affaires autrement plus sérieuses que ce type de demande ?
Nous avons été victime d’une personne dictatoriale et face à cette arrogance et ces pratiques opaques et douteuses nous avons préférés quitter les lieux afin d’éviter que nos compagnons n’ayant pas de papiers ne subissent les effets de la colère de Monsieur Kir!
Je tiens à rappeler que notre groupe a pour vocation de lutter pour la cause des sans-papiers et non de perdre son énergie à lutter contre un bourgmestre dictatorial. Même s’il me semble que les dirigeants du parti socialiste devraient sérieusement revoir leurs critères de sélection parmi leurs troupes. Des agissements dignes de l’extrême droite n’ont pas leur place dans un parti de gauche, à plus forte raison depuis la divulgation du nouveau gouvernement!
Je tenais à dire ceci à titre individuel car nos droits les plus élémentaires ont été bafoués d’une manière violente! Cela ne peut pas rester impuni!
Céline Anselmo
Message du Collectif Mobilisation Groupe 2009
Appel aux soutiens
Le Collectif Mobilisation Groupe 2009 occupe depuis le 5 septembre 2014, un bâtiment situé à la place Quetelet n°2, appartenant à la commune de Saint-Josse (cfr. Emir Kir).
Nous sommes un groupe de personnes avec et sans papiers rassemblées suite à l’échec de la campagne de régularisation de 2009.
Il s’agit pour nous d’utiliser cet espace vide pour y construire un lieu commun de vie, de réflexion et de mobilisation. Nous avons l’intention d’y organiser des activités, de développer des projets, et d’informer sur l’échec de la campagne de régularisation de
2009. Plus largement, nous entendons permettre la mise en place d’activités de sensibilisation et de mobilisation autour de la cause des Sans Papiers.
Depuis le 10 septembre nous avons commencé les négociations avec la commune, avec l’aide de quelques organisations et individus solidaires, afin d’obtenir un accord avec la commune pour une occupation temporaire. Mais à l’heure actuelle nous vivons toujours le menace d’une expulsion imminent.
C’est pourquoi on fait appel a votre solidarité et faisons un appel a toutes personnes solidaire de venir nous rejoindre et occuper le bâtiment avec nous, jusqu’au moment que nous avons obtenu un accord avec la commune et avons pu sécuriser le lieu.
Venez nous rejoindre, marquer votre solidarité à la Place Quetelet 2 (proche de métro Madou et Botanique) ! On a besoin de votre présence !
Le Collectif Mobilisation Groupe 2009
Je demande à @emir_kir Bourgmestre de St Josse, au nom de la FGTB, de ne pas expulser les sans papiers Place Quetelet #solidarité
— Tamellini Jf (@jftam1974) 12 Septembre 2014
@jftam1974 Je peux comprendre le combat des sans-papiers, et je trouve même que trop de dossiers de régularisation sont refusés...
— Emir KIR (@emir_kir) 13 Septembre 2014
Mais en tt que BGM je ne peux pas accepter le vandalisme (en gén) sur un bien communal. Le dialogue ne peut pas s'installer sur cette base.
— Emir KIR (@emir_kir) 13 Septembre 2014
http://www.dhnet.be/regions/bruxelles/le-collectif-ebola-ou-le-squat-de-la-survie-54ac3c3d3570d587e3258183
http://www.lacapitale.be/1403360/article/2015-10-23/saint-josse-fatoumata-enceinte-de-neuf-mois-vit-dans-un-squat
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