vendredi 17 février 2017

Kir n'a pas voté contre le gel de l'adhésion de la Turquie à l'UE

Le PS de Kir a voté pour le gel de l'adhésion de la Turquie à l'UE. Emir Kir n'était pas présent pour voter. Aucune déclaration ni explication de sa part concernant le vote de son parti. Une incompréhension de plus pour la diaspora turque après son vote pour la reconnaissance du génocide arménien et leurs positions peu claires concernant le PKK.

Kir fuit ses responsabilités fédérales
http://www.lamanchette.be/main/2017/02/17/federal-deputes-belgo-turcs-votent-contre-la-turquie-a-lue/

http://www.lesoir.be/1441842/article/actualite/belgique/2017-02-16/chambre-reclame-gel-procedure-d-adhesion-turquie-l-ue

http://www.lalibre.be/actu/international/la-chambre-veut-le-gel-de-la-procedure-d-adhesion-de-la-turquie-a-l-ue-erdogan-utilise-la-tentative-de-coup-d-etat-58a60413cd703b9815446425

Article en turc qui a disparu de la toile : http://www.belturkhaber.be/turk-kokenli-vekillerden-turkiye-aleyhine-evet/

TÜRK VEKİLLERTÜRK KÖKENLİ VEKİLLERDEN ‘EVET’

Belçika Temsilciler Meclisi’nde Türkiye’nin Avrupa Birliği Üyelik Müzakerelerinin Dondurulması teklifine , Türk kökenli 4 Milletvekili “Kabul” oyu kullandı.Belçika Temsilciler Meclisi’nde kabul edilen “Türkiye’ye IPA II Çerçevesinde Sağlanan Yardımların ve Avrupa Birliği Üyelik Müzakerelerinin Dondurulması” konulu tavsiye kararına Türk asıllı Federal Milletvekileri Veli Yüksel (CD&V), Zuhal Demir ( N.VA ), Charleroi Bölgesinden Federal Milletvekili Özlem Özen (PS ) ve Belçika Yeşiller Partisi Genel Başkanı Meyrem Almacı, “ Kabul” oyu kullandılar. Aslen Fas kökenli olup anne tarafından Türk kökenli olan Nawal Ben Hamou’da evet veren vekiller arasında yer alırken;Toplamda 134 kabul oyuna karşılık 5 milletvekili Dewinter Filip, Hedebouw Raoul, Pas Barbara, Penris Jan, Van Hees Marco oylamada çekimser kaldılar.Federal Milletvekili ve Saint-Josse Belediye Başkanı Emir Kır ve Federal Milletvekili Fatma Pehlivan oylamaya katılmadılar.. Dışişleri sözcüsü Müftüoğlu:Belçika’nın bu kararını tanımıyoruz.Dışişleri Bakanlığı Sözcüsü Büyükelçi̇ Hüseyi̇n Müftüoğlu, Belçika Temsilciler Meclisi’nde kabul edilen ‘Türkiye’ye IPA II Çerçevesinde Sağlanan Yardımların ve Avrupa Birliği Üyelik Müzakerelerinin Dondurulması’ konulu tavsiye kararı hakkında kendisine yöneltilen bir soruyu cevapladı.Belçika Temsilciler Meclisinde 16 Şubat 2017 günü kabul edilen “Türkiye’ye IPA II Çerçevesinde Sağlanan Yardımların ve Avrupa Birliği Üyelik Müzakerelerinin Dondurulması” konulu tavsiye kararını kınıyoruz.​​Ulusal parlamentoda bu gibi tek yanlı bir kararın alınması, ülkemizin Avrupa Birliğiyle ilişkilerinin ilerletilmesine yönelik karşılıklı çabalara katkı sağlamaktan uzak bir yaklaşımdır.​Belçika Temsilciler Meclisinin bu kararını tanımıyor ve Belçikalı Parlamenterlerin 15 Temmuz sırasında ülkemizde yaşananları ve terörle mücadelemizi anlamaktan uzak olduklarını müşahade etmekten esef duyuyoruz.


Autre article : http://www.beyazgundem.com/dunya/belcikada-turk-kokenli-4-vekilden-turkiye-karsiti-karar-h407142.html


Document parlementaire
https://drive.google.com/file/d/0B6LV4ouSM7_DYlhHb2Y2Skg3U1E/view?usp=sharing

DOC 54 2080/004 - 10 février 2017 PROPOSITION DE RÉSOLUTION relative au gel de la procédure d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne A. vu la tentative infructueuse de coup d’État surve- nue en Turquie le 15 juillet 2016; B. constatant que le président Recep Tayyip Erdogan a utilisé cette tentative de coup d’État pour débarrasser son pays des opposants politiques et non uniquement sanctionner les auteurs de ce coup d’État, étant donné que, jusqu’à présent, 7 878 militaires, 6 986 professeurs d’université, 41 680 enseignants, 9 331 officiers de police et 323 agents ont été licenciés ou mis en dis- ponibilité. Au total, 42 500 personnes ont été arrêtées, dont plus de 31 000 sont encore en détention, et des biens d’une valeur totale d’environ 4 milliards d’euros ont été saisis; C. soulignant l’importance stratégique de bonnes relations entre l’Union européenne (UE) et la Turquie; D. vu le statut de la Turquie de candidat à l’adhésion à l’Union européenne depuis 1987; E. considérant que les négociations en vue de l’adhé- sion de la Turquie à l’Union européenne ont été ouvertes le 3 octobre 2005, mais qu’elles se sont enlisées depuis 2007 déjà, seul un chapitre ayant jusqu’ici été clôturé avec succès, 15 chapitres étant actuellement ouverts et 17 demeurant provisoirement fermés; F. vu le rapport 2015 de la Commission européenne sur les progrès accomplis par la Turquie (SWD(2015)216), dans lequel on constate, après plusieurs années d’avan- cées, un sérieux coup d’arrêt dans les progrès enregistrés en matière de liberté d’expression; G. vu le rapport 2016 de la Commission euro- péenne sur les progrès accomplis par la Turquie (SWD(2016)366), qui exprime de vives inquiétudes sur la conformité de la législation turque avec les normes européennes en matière d’État de droit et de principes démocratiques, le nombre limité de mesures prises pour prévenir ou réprimer la violence liée au genre et la violence à l’encontre des minorités, et la pression crois- sante exercée sur la liberté d’expression et les médias; H. vu la résolution du Parlement européen du 14 avril 2016 sur le rapport 2015 sur la Turquie (2015/2898(RSP)) dans laquelle le Parlement européen “est vivement préoccupé, compte tenu du recul en ma- tière de respect de la démocratie et de l’état de droit en Turquie, par le ralentissement considérable du rythme global des réformes en Turquie ces dernières années et par la régression observée dans certains domaines essentiels, tels que l’indépendance du pouvoir judi- ciaire, la liberté de réunion, la liberté d’expression et le respect des droits de l’homme et de l’état de droit, qui éloigne de plus en plus la perspective de la réalisation des critères de Copenhague que les pays candidats doivent respecter”; I. vu la résolution du Parlement européen du 24 novembre 2016 sur les relations entre l’Union eu- ropéenne et la Turquie (2016/2993(RSP)), qui appelle la Commission et les États membres à geler tempo- rairement les négociations d’adhésion en cours avec la Turquie; J. vu la motion du 27 septembre 2016 par laquelle la Deuxième Chambre néerlandaise demande au gou- vernement néerlandais de suspendre l’aide préalable à l’accession accordée à la Turquie; K. vu l’engagement pris par la Commission euro- péenne et le Conseil lors de la conférence périodique d’adhésion du 30 juin 2016, selon lequel l’Union européenne œuvrerait à “une relance du processus d’adhésion”; L. considérant que cela fait plusieurs années que l’Union européenne investit dans la préparation de l’adhésion turque par le biais de l’instrument d’aide de préadhésion. Pour la période 2014-2020, 4,453 milliards d’euros ont été dégagés en vue de stimuler les réformes nécessaires, dont 35,5 % sont affectés aux réformes en matière de justice, de droits fondamentaux et d’affaires intérieures; M. considérant que le respect de l’État de droit, et plus particulièrement la séparation des pouvoirs, la démocratie, la liberté d’expression, les droits de l’homme, les droits des minorités et la liberté de religion, est essentiel dans le processus de négociation; N. constatant que l’Union européenne a déjà consa- cré, rien qu’en 2016, 240 millions d’euros à la promotion de la démocratie et des droits de l’homme en Turquie; O. constatant que la démocratie et les droits fon- damentaux sont mis sous pression par le régime turc depuis les élections législatives turques de juin 2015, notamment par la limitation de la liberté d’expression, de la liberté de réunion et de l’indépendance du sys- tème judiciaire; DEMANDE AU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL: 1. de plaider au niveau européen en faveur de la suppression du budget alloué à la Turquie par le biais de l’instrument d’aide de préadhésion (IAP II); 2. de plaider au niveau européen pour qu’une partie des fonds ainsi libérés soit utilisée pour soutenir la société civile turque et les organisations non gouver- nementales par le biais de l’Instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme; 3.de plaider au sein du Conseil de l’Union euro- péenne en faveur d’un gel temporaire des négociations d’adhésion entre l’Union européenne et la Turquie; 4. de plaider au niveau européen en faveur d’un arrêt automatique des négociations d’adhésion entre l’Union européenne et la Turquie en cas de rétablissement de la peine de mort par la Turquie.

Détails, interventions et votes nominatifs https://drive.google.com/file/d/0B6LV4ouSM7_DZUVUX2MtRm9fLVU/view?usp=sharing 
Intervention du PS Philippe Blanchart (PS): Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, j'aimerais, comme je le fais à chaque fois lorsque j'interviens dans cette assemblée à propos de la Turquie, rappeler qu'il s'agit d'un État ami et que les liens historiques, géopolitiques, économiques, sociaux et humains qui nous unissent sont, on le sait, essentiels. Quoi que l'on dise ou fasse, la Turquie est et restera géographiquement un pays qui nous est proche. C'est une évidence. Et c'est justement parce qu'on est amis et que l'on est voisins que l'on ne peut admettre, sous aucun prétexte, les violations de l'État de droit qui y prennent place, comme l'ont encore attesté les auditions que nous venons d'avoir en commission. Je pense, évidemment aux arrestations massives d'opposants politiques, de fonctionnaires, de journalistes, de responsables politiques, de romanciers, d'intellectuels, d'universitaires… La liste est encore longue. Je pense aussi aux interdictions de la gay pride, aux manifestations de l'opposition, réprimées, ou encore à la volonté de rétablir, dans les plus brefs délais, la peine de mort; tout cela, alors qu'en parallèle, le toutpuissant président Erdogan a validé la révision constitutionnelle renforçant ses pouvoirs et qu'une consultation populaire est prévue le 16 avril Va-ton assister à de nouvelles démonstrations de force et d'intimidation dans cette perspective? Telle est ma crainte! En tant que membre du Conseil de l'Europe, je ne le répèterai jamais assez, il ne suffit pas d'être élu pour faire ce que l'on veut avec l'État de droit et la Charte européenne des droits de l'Homme. J'ai ici même tenu, il y a quelques temps, le même discours sur plusieurs État européens, euxmêmes, aussi, membres du Conseil de l'Europe, comme l'est d'ailleurs la Turquie depuis le 13 avril 1950. Hélas, dans un autre contexte, les initiatives visant la Pologne, par exemple, n'ont pas pu emporter l'adhésion de notre assemblée. À raison, on parle toujours de la Turquie et de sa candidature d'adhésion à l'Union européenne. Mais jamais de l'appartenance effective de la Turquie à la Charte européenne des droits de l'Homme. J'attends donc de notre diplomatie et de notre ministre des Affaires étrangères qu'ils prennent également des initiatives concrètes au sein du Comité des ministres du Conseil de l'Europe. J'en viens maintenant à la proposition de résolution qui nous est soumise aujourd'hui et que mon groupe a soutenue en commission des Relations extérieures. Celle–ci repose sur trois demandes principales extrêmement claires et qui cadrent avec les propositions adoptées par les eurodéputés socialistes lors du même débat au Parlement européen. Nous voulons que le gouvernement plaide au niveau européen pour qu'une partie des fonds ainsi libérés soit utilisée pour soutenir la société civile turque et les organisations non gouvernementales par le biais de l'instrument européen pour la démocratie et les droits de l'homme; qu'il plaide au sein du Conseil de l'Union européenne en faveur du gel temporaire des négociations d'adhésion entre l'Union européenne et la Turquie; qu'il plaide au niveau européen en faveur d'un arrêt automatique des négociations d'adhésion entre l'Union européenne et la Turquie en cas de rétablissement de peine de mort par ce pays. Comme je l'ai dit, si des mesures diplomatiques fortes s'imposent dans le cadre de la procédure européenne d'adhésion au sein du Conseil de l'Europe, nous devons être attentifs à laisser la porte ouverte, en espérant connaître rapidement et définitivement une désescalade du délire autocratique du régime Erdogan. Nous devons aussi, impérativement, être attentifs à ce que cette attitude forte n'ait pas de conséquences encore plus néfastes et d'isolement sur l'opposition pacifique et démocratique ou sur la société civile et les Turcs eux-mêmes. Rappelons que M. Erdogan – et je suppose que c'est à son grand dam – ne représente pas 100 % de l'opinion publique turque! N'isolons pas davantage les forces progressistes et démocratiques de ce beau pays! J'aimerais également rappeler que nous sommes solidaires avec la Turquie dans sa lutte contre le terrorisme et Daesh et que nous condamnons tous les actes de barbarie sur son sol, dont d'ailleurs un Belge a été la victime il y a peu de temps. De même, mon groupe a condamné le plus fermement à l'époque le coup d'État militaire tel qu'il s'est produit en Turquie, où des civils ont perdu la vie et où le parlement a été bombardé. Le changement politique ne peut venir de la force par la force et en bafouant l'État de droit. Ces faits ne peuvent servir d'alibi. L'État de droit et la démocratie ne se négocient pas, de même que les droits de l'opposition et des minorités. Bien sûr, il est intolérable que certains tentent par la force de s'en prendre aux institutions d'un pays, mais c'est à la justice indépendante qu'il revient de faire son travail pour juger les putschistes ou les terroristes et non à M. Erdogan. Il est intolérable de voir ainsi utiliser des structures d'un État pour procéder à un grand nettoyage et mettre à mal les droits fondamentaux et la démocratie. Quelle autre analyse serait possible quand on doit faire face à de tels faits? Comment pourrait-on admettre qu'il soit possible d'arrêter près de 20 000 personnes, quelques heures après ce putsch raté, dont des juges, des fonctionnaires, des enseignants et des journalistes? Serait-ce même envisageable? Comment pourrait-on admettre qu'une telle purge soit compatible avec l'État de droit? C'est invraisemblable! Devrionsnous faire semblant de ne rien voir quand le président d'un État membre de l'Europe et de l'OTAN plaide ouvertement pour le rétablissement de la peine de mort? La réponse à ces questions est clairement non. Cette résolution l'indique et trace une ligne rouge épaisse. Je crains que M. Erdogan ait déjà un pied sur cette ligne rouge. J'espère qu'il fera marche arrière plutôt que de la franchir en ayant transformé un coup d'État militaire inacceptable en un coup d'État politique dangereux et souvent liberticide.  Je conclurai en rappelant que certes, et c'est l'essentiel, nos États sont fortement liés. Ce n'est pas parce qu'on est partenaires que l'État de droit ou les valeurs européennes se négocient. La Charte européenne des droits de l'Homme et les traités européens ne sont pas de vulgaires chiffons de papier. Bien évidemment, cela doit s'appliquer à tous les États membres du projet commun. Nous essayons de construire ce projet, depuis près de 70 années, avec toutes les difficultés que nous connaissons, mais il est tout aussi évident que ces règles s'appliquent à ceux qui prétendent vouloir entrer dans notre projet. C'est à prendre ou à laisser. Nous serons inflexibles en la matière et c'est donc avec force que l'ensemble des membres de mon groupe soutiendra ce texte et appelle notre gouvernement à enfin sortir de sa réserve, en ce compris au sein du Conseil européen. Il est vraiment temps.
Intervention du cdh (ancien parti de Mahinur Ozdemir) Georges Dallemagne (cdH): Monsieur le président, beaucoup d'arguments de fond ont déjà été développés par les collègues. Je me joins à ces arguments qui justifient aujourd'hui le gel des négociations de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Il nous semble effectivement qu'en éliminant la démocratie et l'État de droit en Turquie, le président Erdogan a tourné depuis longtemps le dos au projet européen et à ses valeurs. Je ne vais pas revenir sur l'ensemble des éléments. Mon intervention était plutôt une interpellation à l'égard du ministre des Affaires étrangères puisque cette résolution est soutenue par l'immense majorité de nos collègues. J'aurais voulu savoir quelles initiatives il allait concrètement prendre pour pouvoir la mettre en oeuvre. Il y a notamment le premier point du dispositif de la résolution qui demande qu'on arrête effectivement le subside pour les réformes en matière de justice et de droits de l'homme en Turquie. C'est évidemment de l'argent totalement gaspillé aujourd'hui. Ce sont des sommes considérables, puisque rien qu'en 2016, c'est une somme de 250 millions d'euros qui a été totalement inutilement dépensée à l'égard des autorités turques pour tenter de rétablir ou de conforter l'État de droit. Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est un échec cuisant. Je pense qu'il est temps de refermer ce robinet. Au total, pour la période 2014-2020, il est prévu plus de 4,4 milliards d'euros pour les réformes en matière de droits de l'homme en Turquie. Quand cette gabegie pourra-t-elle s'arrêter? Le deuxième élément de notre résolution plaide pour qu'une partie au moins de ces sommes soit dépensée à l'égard de la société civile. On sait qu'il y a évidemment des démocrates en Turquie, de nombreuses personnes qui souhaitent que les libertés soient préservées. Comment peut-on aider les Turcs épris de liberté? Comment l'Europe peut-elle faire en sorte que ce pays ne sombre pas totalement sous la férule du régime actuel et qu'il puisse y avoir encore, là-bas, des ONG, des associations, une société civile, des médias qui puissent défendre les libertés fondamentales? Monsieur le président, monsieur le vice-premier ministre, chers collègues, mes questions sont les suivantes. Quel est l'état actuel de la discussion au plan européen, puisque le Parlement européen a voté une résolution qui est semblable à la nôtre? Quel sera le calendrier par rapport au gel des négociations de l'adhésion de la Turquie avec l'Union européenne? Voilà l'essentiel de ce que je voulais dire et les questions que je souhaitais poser au ministre des Affaires étrangères. Je vous remercie.
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Boycott PS - “Artık PS’e oy yok”
Article Yenivatan : http://www.yenivatan.be/artik-pse-oy-yok/ 

90’lı yılların ortalarında, dönemin Belçika hükümeti yabancı kökenlilere vatandaşlık konusunda bir takım kolaylıklar sağladı. Dönemin siyasi partilerinin kapılarını Türk kökenlilere açmasıyla ise, Belçikalı Türklerin Belçika siyasetiyle tanışmasına vesile oldu.
Birçok Türk, farklı farklı partilerden aday olarak, güzel vaatler karşılığında Türk toplumundan oy istedi. Oy uğruna cami kapısından geçmeyenler, camilere gelip dindar, ardından Atatürkçü derneğine giderek bir numaralı Atatürkçü oldular. Türklerin oy kullanmadığı dönemlerde PKK’lılara yardım eden partileri şirin gösterenler de oldu, İslam karşıtı partileri Müslüman dostu gösterenler de. Velhasılı kelam, bu durum bugüne kadar bir şekilde sürüp geldi.
Ancak o dönemde bu süreci en iyi şekilde kullanan parti şüphesiz Sosyalist Parti oldu.
Fakat bu son dönemde, birçok vatandaşın ciddi ciddi “Artık PS’e oy yok” dediğine şahit oluyoruz. Sebebi sorulunca, farklı türlerden sesler çıkıyor. Kimisi ilgisizlikten, kimizi haksızlıktan, kimisi Türkiye düşmanlığından, kimisi iş bulamamaktan, kimisi sözde Ermeni soykırımı tasarısından vs… gibi konulardan şikayetçi.
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Bunun en bariz örneğine geçtiğimiz Cumartesi günü Brüksel’de “Küçük Anadolu” diye adlandırılan mahallede düzenlenen ve bayramdan sonra her şeye benzeyen sözde esnaf bayramında şahit olduk.
Brüksel Bölge Milletvekili Hasan Koyuncu ile sözde bayramın yapıldığı sokakları turlarken, Saint-Josse belediyesi sınırları içerisinde ikamet eden ve çok yakinen tanıdığım bir ağabey, Hasan Koyuncu’yu yoldan çevirdi. İlk önce Hasan Koyuncu’ya ailecek 20 oyları olduğunu hatırlatan vatandaş, “Fakat bundan sonra PS’e 1 tane oyumuz yok.” diyerek cümlesini devam ettirdi ve Belçikalı Türk olarak hissettikleri hayal kırıklıklarından söz etti.
Oradan ayrıldıktan sonra daha önce uyarılarımı ciddiye almayan Hasan Koyuncu bir hayli şaşırmış ve işin ciddiyetini anlamış gibi görünürken, artık parti olarak bir şeylerin yapılması gerektiğini izah etti.
Fazla zaman geçmeden iki arkadaşla bir kahvehanenin terasına oturduk. Birisi Schaerbeek’te PS’li belediye meclis üyesi diğeriyse aynı belediyeden PS’li belediye meclis üyesi olan bir bayanın eşi. Her ikisi de tuzu kuru olan vatandaşlarımızdan. Olayı her ikisine de anlattım fakat kabullenmek istemediler. “Paşa gönlünüz bilir.” dedim geçtim. Aslında çok da önemli değil. Yarın durumun ciddiyetini farkederler fakat iş işten geçmiş olur.
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Özellikle bu son yıllarda sahalarda aktif olan birisi olarak Türk toplumunun artık Sosyalist Parti’ye karşı olumsuz düşünmeye başladığını gözlemlediğimi üstüne basa basa sölüyorum. Artık birçok vatandaş yeni alternatifler peşinde. Bu durumu birçok Sosyalist Partili seçilmiş arkadaşlara defalarca iletmiş olmama rağmen, pek ciddiye alınmadım.
Kısa adı PS olan Sosyalist Parti, Türk toplumunu yakından ilgilendiren konuları bir dönem seçim malzemesi yapmasını bildi ve o süreci iyi kullanarak uzun süre Türklerin büyük ölçüde oy alan parti oldu. Yıllarca “Liberaller kazanırsa sosyal yardımlarınız kesilir” gibi korku politikasına dayanan ve buna benzer örnek gösterebilecek çok sayıda propagandalar yapıldı ve bu sayede de çok oy toplandı. Bunlar yapılırken Türk toplumunu memnun edecek fikirler üretilemedi.
Ancak yanlış propagandaların bir süre sonra bir şekilde sona ereceği hesaba katılmadı. 90’lı yılların sonuna doğru dünyaya gelenler artık oy kullanma çağındalar. Bu jenerasyona ait gençler, dedeleri gibi veya babaları gibi düşünmüyorlar. Birçoğu eğitim görüyor ve neyin ne olduğunun farkında. Dedeleri gibi biraz para biriktirip Türkiye’ye göç etme derdinde değiller. Bu gençleri dedeleri gibi veya babaları gibi kandırmak veyahut kafalamak öyle kolay iş değil.
Daha önceki yazılarda da belirttim. Şayet bu gençler için bir şeyler yapılmazsa, şimdiki seçilmiş arkadaşlarımızın birçoğu gelecekte seçilemezler. Bu seçilmiş arkadaşlarımız zaten Belçikalılardan oy alamıyorlar.
Bizden uyarması. Koltuklarında oturarak toz pembe hayaller görenler artık ya gerçekleri görüp bu toplumun sorunlarıyla ciddi bir şekilde ilgilenirler ya da gün gelir o koltuklardan alaşağı olurlar. Bu şekilde de o toz pembe rüyalı son bulur.
Cafer Yıldırımer

 
Emir Kir et le HDP


Emir Kir et le CHP (avec Kemal Kılıçdaroğlu)


Emir Kir et Erdogan

 

1 commentaire:

  1. lors de l'euro 2000 Kir proposait de déchirer le maillot belge en deux http://www.dhnet.be/actu/societe/un-maillot-pour-unir-la-belgique-et-la-turquie-51b7da49e4b0de6db991cb25

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