Voici pratiquement texto ce qu'il a dit, l'audio est disponible sur Youtube :
En 2008 la ministre fédérale en charge du bien-être animal Laurette Onkelinx décide et dit au parlement qu'elle va mener un
combat au niveau du parlement européen car en 2009 un nouveau règlement européen sur le bien-être animal va être adopté et elle dit moi je suis pour la fin de cette dérogation et je
vais mener un combat pour qu'au niveau européen on l'interdise. Sans succès car le règlement européen continue de
rappeler l'importance de cette dérogation. En 2009 elle continue à se battre, car si pas interdit
au niveau européen on peut l'interdire au niveau belge alors – elle demande au
conseil du bien-être animal de mettre sur place un groupe de travail
qui va émettre un avis (faut-il interdire...?). Le conseil transmet un
avis : l'abattage sans étourdissement est inacceptable et engendre une
souffrance pour l'animal. Ce n'est pas un avis partagé par
différentes personnes. Le consistoire israélite dit à la ministre
qu'il regrette la manière dont ça s'est fait, sans débat, sans avis
de scientifiques. Nous estimons que ce travail n'est pas pertinent. Depuis 2011 on nage dans le flou puisque cette compétence passe au niveau régional.
Le message est bien passé puisque cette vidéo a fait le buzz et créé la panique au sein du PS qui rassure son électorat à coups de mensonges...
Posted by Nadia Boumazzoughe on lundi 21 septembre 2015
Paniqués, Ridouane Chahid et Ahmed Laaouej (PS) viennent au secours de leurs chefs et rassurent leur électorat
Pourtant ils mentent car la ministre Onkelinx avait l'intention d'imposer l'étourdissent comme l'indiquent ces articles :
Quand Ecolo essaie de tromper les musulmans
Irresponsabilité politique : Les partis politiques belges (y compris Ecolo) s'en prennent une fois de plus aux citoyens musulmans.
Ecolo et son contorsionnisme électoraliste qui le mène droit vers l'accident politique
CEPENDANT, c'est bien beau de taper sur le PS pourtant la position d'ecolo n'était pas différente (voir plus bas). Dans une tentative désespérée de récupérer les électeurs déçus par le PS les écologistes continuent de tromper "l'électorat musulman". Après ils diront évidemment que ce n'est pas la position officielle du parti, que tout le monde au parti ne partage pas la même position, et ce pour pouvoir jouer et jongler avec cet électorat indécis.
N'oublions pas que ecolo était dans le gouvernement fédéral entre 1999-2003, gouvernement wallon 2009-2014 et gouvernement bruxellois 2009-2014. Maintenant qu'ils sont dans l'opposition partout, ça change tout...Panique générale chez eux également : http://www.levif.be/actualite/belgique/ecolo-le-calvaire-apres-la-defaite/article-normal-407969.html
Il ne faut pas oublier qu'en 2012 un candidat ecolo de Schaerbeek a été expulsé du parti (et viré de la liste pour les élections communales où il était 4ème) parce qu'il contestait l'interdiction du voile dans les établissement scolaires et il proposait une motion contre l'interdiction). Alors que ses idées sont soutenues par une grande majorité des schaerbeekois et schaerbeekoises qui ont voté pour ecolo.
Irresponsabilité politique : Les partis politiques belges (y compris Ecolo) s'en prennent une fois de plus aux citoyens musulmans.
Ecolo et son contorsionnisme électoraliste qui le mène droit vers l'accident politique
N'oublions pas que ecolo était dans le gouvernement fédéral entre 1999-2003, gouvernement wallon 2009-2014 et gouvernement bruxellois 2009-2014. Maintenant qu'ils sont dans l'opposition partout, ça change tout...Panique générale chez eux également : http://www.levif.be/actualite/belgique/ecolo-le-calvaire-apres-la-defaite/article-normal-407969.html
Il ne faut pas oublier qu'en 2012 un candidat ecolo de Schaerbeek a été expulsé du parti (et viré de la liste pour les élections communales où il était 4ème) parce qu'il contestait l'interdiction du voile dans les établissement scolaires et il proposait une motion contre l'interdiction). Alors que ses idées sont soutenues par une grande majorité des schaerbeekois et schaerbeekoises qui ont voté pour ecolo.
Paradoxalement, la même année, un candidat exclu du cdh (à cause de la même question sur le voile) a rejoint ecolo ! https://www.youtube.com/watch?v=Su_lxCMtz5w - Du grand n'importe quoi.
En 2009 à Watermael-Boitsfort "Ecolo approuve l’interdiction du foulard islamique « comme une lettre à la poste »" pendant qu'à Saint-Josse. Aujourd'hui ces débats et cette motion n'ont plus aucun impact : il y a quelques mois la majorité communale PS/cdh a imposé au Lycée Guy Cudell un nouveau Réglement d'Ordre Intérieur interdisant le voile à l'école
En 2014, voici leur entourloupe pour embobiner l’électorat musulman : http://www.ecolo.be/?proposition-organiser-l-exercice
En 2012, l'ancien député ecolo Fouad Lahssaini a quitté la vie politique (on se demande pourquoi) : http://www.lacapitale.be/963854/article/regions/bruxelles/actualite/2014-03-19/bruxelles-lahssaini-ecolo-arrete-la-politique-active-et-ne-sera-pas-candid - "Fouad Lahssaini ne s'était pas représenté aux élections, déçu du fonctionnement de son ancien parti.".(en 2003 déjà, Fatiha Saida avait déjà quitté ecolo pour rejoindre le PS, on se demande pourquoi: http://archive.indymedia.be/news/2003/07/70129.html - http://archives.lesoir.be/politique-la-demission-de-fatiha-saidi-rend-les-ecologi_t-20030704-Z0NA5Z.html)
ecolo a montré à plusieurs reprises son double jeu sur ces questions. Il y aurait deux clans chez ecolo (une aile conservatrice, laïciste et une aile progressiste et tolérante). Pourtant c'est la première, moins tolérante, qui a toujours le dernier mot, comme expliqué dans cet article
Et Groen dans tout ça (mise à jour avril 2017)
En novembre 2016 la même échevine qui avait participé à ce débat créait la polémique avec son livre, bourré de grossiers amalgames comme celui-ci : "Par exemple, il nous a été très difficile de faire comprendre que, pendant la fête du sacrifice, on ne pouvait pas égorger de moutons dans les maisons"
Avant cela c'est un député groen (Hermes Sanctorum) qui décidait de quitter sa formation politique car la position de son parti sur cette question n'est pas claire.
Que faire ?
Les Belges commencent à comprendre que tous les partis politiques sont des hypocrites, prêts à raconter n'importe quel mensonge pour récupérer le pouvoir
Quant aux musulmans, ils doivent comprendre que ce n'est qu'en se regroupant en un mouvement politique qu'ils pourront faire valoir leurs droits, en agissant comme un groupe de pression. Ils doivent arrêter de soutenir les partis traditionnels et ces candidats "de culture ou de confession musulmane" qui ne sont là que pour obéir à ce qui se décide en haut lieu. Ils ne servent que d'attrape-voix. La légende du "il faut être dans ces partis pour changer les choses de l'intérieur" c'est de la foutaise. Des preuves, il en existe des centaines.
Capture d'écran du site ecolo
En 2009 à Watermael-Boitsfort "Ecolo approuve l’interdiction du foulard islamique « comme une lettre à la poste »" pendant qu'à Saint-Josse. Aujourd'hui ces débats et cette motion n'ont plus aucun impact : il y a quelques mois la majorité communale PS/cdh a imposé au Lycée Guy Cudell un nouveau Réglement d'Ordre Intérieur interdisant le voile à l'école
En 2014, voici leur entourloupe pour embobiner l’électorat musulman : http://www.ecolo.be/?proposition-organiser-l-exercice
En 2012, l'ancien député ecolo Fouad Lahssaini a quitté la vie politique (on se demande pourquoi) : http://www.lacapitale.be/963854/article/regions/bruxelles/actualite/2014-03-19/bruxelles-lahssaini-ecolo-arrete-la-politique-active-et-ne-sera-pas-candid - "Fouad Lahssaini ne s'était pas représenté aux élections, déçu du fonctionnement de son ancien parti.".(en 2003 déjà, Fatiha Saida avait déjà quitté ecolo pour rejoindre le PS, on se demande pourquoi: http://archive.indymedia.be/news/2003/07/70129.html - http://archives.lesoir.be/politique-la-demission-de-fatiha-saidi-rend-les-ecologi_t-20030704-Z0NA5Z.html)
ecolo a montré à plusieurs reprises son double jeu sur ces questions. Il y aurait deux clans chez ecolo (une aile conservatrice, laïciste et une aile progressiste et tolérante). Pourtant c'est la première, moins tolérante, qui a toujours le dernier mot, comme expliqué dans cet article
Et Groen dans tout ça (mise à jour avril 2017)
En novembre 2016 la même échevine qui avait participé à ce débat créait la polémique avec son livre, bourré de grossiers amalgames comme celui-ci : "Par exemple, il nous a été très difficile de faire comprendre que, pendant la fête du sacrifice, on ne pouvait pas égorger de moutons dans les maisons"
Avant cela c'est un député groen (Hermes Sanctorum) qui décidait de quitter sa formation politique car la position de son parti sur cette question n'est pas claire.
Que faire ?
Les Belges commencent à comprendre que tous les partis politiques sont des hypocrites, prêts à raconter n'importe quel mensonge pour récupérer le pouvoir
Quant aux musulmans, ils doivent comprendre que ce n'est qu'en se regroupant en un mouvement politique qu'ils pourront faire valoir leurs droits, en agissant comme un groupe de pression. Ils doivent arrêter de soutenir les partis traditionnels et ces candidats "de culture ou de confession musulmane" qui ne sont là que pour obéir à ce qui se décide en haut lieu. Ils ne servent que d'attrape-voix. La légende du "il faut être dans ces partis pour changer les choses de l'intérieur" c'est de la foutaise. Des preuves, il en existe des centaines.
Capture d'écran du site ecolo
Réponses d’Ecolo aux interpellations de GAIA
Êtes-vous d’accord que, pour éviter de la souffrance inutile chez l’animal, tous les abattages soient effectués sous étourdissement préalable ?
Oui, nous étions sur le point de légiférer en la matière, suite à l’avis rendu par le Conseil du Bien-être animal.
http://www.ecolo.be/IMG/pdf/Memorandum_GAIA_et_REPONSES.pdf
Êtes-vous d’accord que, pour éviter de la souffrance inutile chez l’animal, tous les abattages soient effectués sous étourdissement préalable ?
Oui, nous étions sur le point de légiférer en la matière, suite à l’avis rendu par le Conseil du Bien-être animal.
http://www.ecolo.be/IMG/pdf/Memorandum_GAIA_et_REPONSES.pdf
Annonce Débat/Affiche/Vidéo
A partir de l'Aïd el Kebir 2015, il sera interdit d'abattre les moutons sans les étourdir dans les abattoirs temporaires en Flandre. La Wallonie suit, sous prétexte de s'adapter aux règles européennes qui prévoient depuis le 1er janvier 2013 que ,« les ruminants abattus sans étourdissement préalable devraient être immobilisés de manière individuelle et par des moyens mécaniques. »
Cette interdiction va-t-elle s'étendre à Bruxelles ? Comment les Musulmans de Belgique pourraient-ils alors continuer à célébrer l'une des fêtes principales du culte musulman ?
Pour Ecolo Groen Saint-Josse, il est impératif de créer les conditions optimales pour que respect de l'animal et exercice du culte puissent être rencontrés en bonne intelligence. Des alternatives à cette interdiction de l'abattage sans étourdissement existent !
Ecolo Groen Saint-Josse vous invite dès lors à partager avec vous son analyse de la réglementation européenne, des mesures prises par votre région et votre commune et des possibilités, à l'avenir, de fêter l'Aïd en Belgique et à Bruxelles.
Intervenants :
Annalisa GADALETA, Echevine en charge du bien-être animal à Molenbeek
Zoé GENOT, Députée bruxelloise
Animation : Ahmed MOUHSSIN, Conseiller communal
#AidElKebir #EidElKebir
#AbattageRituel
#Hallal #Halal
*et Rudi Vervoort (actuel ministre-président de la région bruxelloise) pour la question du linceul
En 2003 le PJM (Parti des Jeunes Musulmans) tirait déjà la sonnette d'alarme :
Rappel : LE SACRIFICE DE LA FÊTE DES SACRIFICES OU DES SACRIFICES QUI N’ONT PLUS RIEN D’UNE FÊTE
L’abattage rituel, tel que les musulmans sont autorisés à le pratiquer en Belgique à l’occasion de la Fête du Sacrifice n’a plus rien à voir avec une quelconque fête, et le sacrifice qui est consenti, il faut bien le reconnaître, est bien plus souvent celui du musulman que celui de la bête qu’il sacrifie ! Il reste entaché de la suspicion qui continue envers et contre tout de régner sur toute pratique islamique, toléré seulement par des autorités qui ne lui accordent aucunement la statut de FÊTE, ainsi qu’on l’imagine sous toutes les latitudes du globe, avec son cortège de réjouissance populaire, d’extériorisation identitaire, de rassemblement familial, de reconnaissance sociale. Les musulmans réclament un assouplissement général de la pratique qui consiste à immoler une bête (à la sacrifier, dans le sens sacré du terme, et non à l’abattre comme une vulgaire bête de boucherie), non seulement en accord avec les prescriptions religieuses et autres exigences administratives, bien évidemment, mais aussi en tenant compte des dimensions proprement festive, traditionnelle et culturelle, familiale et sociale de cette commémoration religieuse, qui sont totalement occultées en la circonstance. Les musulmans ne peuvent supporter d’être écartés comme tels de préoccupations exclusivement tournées vers le disciplinaire et le sanitaire, qui ne relèvent que de la protection et de la santé des animaux consacrés. Ils veulent qu’on tienne compte également de leur qualité de vie à eux, qu’on facilite et permette, au moins, la manifestation, inhérente à cette cérémonie universellement célébrée, des réjouissances familiales qui la caractérisent. Il n’y a plus de fête du Sacrifice, à proprement parler. Ces messieurs de la commune, qui n’entendent rien à l’islam, encore moins à ce rite, ni même à la nature spécifique des animaux sacrifiés, mais aux seuls critères sanitaires et matériels d’un "abattage" dit "rituel", ont tôt fait de la leur étouffer cette fête (de la leur étouffer cette bête !), en ne leur laissant, dans des conditions que l’on peut assurément qualifier de crucifiantes, la possibilité (ou plutôt, la faveur) de commettre un geste sacrificateur purement technique ! Si encore ce geste était exécuté correctement ! Mais nous sommes loin du compte ! Quand ce ne sont pas les aidants-surveillants qui manipulent les bêtes avec une rare brutalité, jusqu’à les handicaper, parfois (plusieurs cas de pattes cassées ou luxées, d’oreilles écorchées, déchirées, nous ont été rapportés), ce sont les sacrificateurs qui les abandonnent, à peine égorgées, à des habilleurs qui charcutent les dépouilles sans professionnalisme aucun, ou qui sont poussés à agir dans la précipitation, vu l’extraordinaire pression exercée sur eux par ceux qui n’en peuvent plus d’attendre dans les files ! Combien de doléances n’avons-nous pas recueillies sur les lieux, et par la suite, de la part de ceux qui ont vécu ce véritable enfer ! Faut-il ajouter que ces immolations à la va-vite, dans le sang, les cris, les bousculades, les récriminations, les scandales qui frisent parfois de véritables rixes armées (ce ne sont pas les couteaux qui manquent dans le parage !), ne tiennent aucunement compte des exigences islamiques très strictes et très précises en la matière, qui concernent tant l’isolement de la bête (qui doit être rassurée, quiète, au repos), le nettoyage du sol (qui doit être nettoyé de toute trace de sang et de toute odeur, dépourvu de toute trace visible du sacrifice précédent), le couteau (qui doit rester caché soigneusement aux yeux de la victime), etc., etc. Il est vrai, ainsi qu’un échevin nous le laissait niaisement entendre, que certains estiment en haut lieu que cette pratique, devenant de plus en plus contraignante (pour les jeunes surtout, laisse-t-il entendre…) dans le cadre d’une assimilation elle-même de plus en plus exigeante, tendrait progressivement à disparaître ! Et bien, répétons ici ce que nous lui avons dit là, que si de moins en moins de personnes se présentent en ces lieux jugés par lui idylliques, c’est que précisément, il en est de plus en plus qui se risquent à sacrifier leurs bêtes chez eux ! Invitons-le donc à considérer qu’une loi ne peut être respectée que si les moyens sont donnés de la respecter ! Les lieux « offerts » à l’abattage rituel sont totalement insuffisants et rébarbatifs pour attirer une clientèle qui s’y voit traitée avec moins d’égards encore que les bêtes qu’elle y amène ! Pour le reste, rassurons-le de suite : la pratique du sacrifice n’est pas plus en désuétude que ne l’est celle du jeûne du mois de Ramadan. Tout au contraire ! Même et surtout les musulmans qui vivent très éloignés d’une pratique quotidienne de l’islam profitent intensément de ces temps forts de la foi, pour s’en rapprocher ! Que les responsables qui ont en charge "le bon déroulement" de ces "abattages" qui ne respectent ni la dignité des bêtes ni celle des hommes, encore moins celle de la religion, aillent donc voir comment cela se passe dans les pays musulmans habitués à gérer cet évènement, lors du pèlerinage de La Mecque, par exemple, où des centaines de milliers d’ovins et de caprins, mais aussi de bovins et de camélidés, sont sacrifiés dans le même temps ! Qu’ils aillent voir dans les villes autrement plus grandes et compactes que ne l’est Bruxelles (Istanbul, Le Caire, Karachi, Casablanca), comment les édiles de quartiers surpeuplés gèrent traditionnellement, dans la satisfaction et la bonne humeur générale, cette fête qui nous est interdite ici ! Gageons qu’ils auraient quelques bonnes leçons à en tirer ! Contrairement aux officiels présents qui affichaient une satisfaction béate à la vue des ces quelques centaines de musulmans parqués dans des enclos, leur mouton plus ou moins docile à la main (pas d’enfants, ni de cris, ni de jeux d’enfants, ni de femmes, ni de joie sur les visages, mais la honte, la colère retenue, la tristesse, la fatigue de rester debout, des heures durant, dans des files humiliantes, dans le froid hivernal, dans l’urine et les crottes des bêtes qui les entourent de toutes parts), les musulmans dénoncent cette humiliation, ce véritable pensum qui leur est injustement infligé. La fête du Sacrifice ne se résume pas à une simple question d’abattage rituel ! Un « détail » qui vaut assurément la peine d’être mentionné, mais dont personne ne semble s’être particulièrement soucié : pas un bélier à cornes, la bête la plus prisée, pourtant, pour être immolée, n’était visible dans les files, et pour cause ! On imagine mal un homme, même de constitution robuste, retenir pendant des heures, à la force de son seul poignet, dans un froid d’hiver qui engourdit les doigts, ces bêtes particulièrement nerveuses et puissantes ! Mais qui donc a cure, dans les administrations communales de l’indignation contenue que pareille situation fait naître dans les cœurs ? Tout est à revoir dans cette pratique, tout est à repenser, et par des intelligences, et par des cœurs qui soient au fait de la totalité du phénomène religieux, affectif, culturel et social que constitue cette fête. Les musulmans de ce pays veulent que soit respectée leur Fête des Sacrifices, empêcher, en d’autres termes, qu’on la massacre comme on massacre leurs bêtes ! Ils veulent obtenir la légalisation d’une immolation sanitairement contrôlée, pratiquée dans des normes d’hygiène strictes, dans des lieux naturellement adaptés à cette pratique parfaitement maîtrisée par la plupart des musulmans qui s’y adonnent, au reste, tout au cours de l’année, pour les besoins de leur alimentation quotidienne, pour les fêtes de naissance et toutes autres occasions, tels que jardins, cours intérieures, caves pourvues d’eau et d’égouts. La charge vétérinaire appartient aux vendeurs et revendeurs de bestiaux, qui doivent, bien évidemment, être contrôlés (aussi bien fiscalement, d’ailleurs). Tout le reste est fantasme obsessionnel aux relents racistes d’intolérance et d’ignorance. Tout l’épineux problème de la fête des Sacrifices est en fait réductible à deux ordres de considérations facilement contrôlables, de lieux conformes et de décharges appropriées. Encore faudrait-il y mettre de la bonne volonté ! Cette fête est celle des musulmans, non celle du mouton ! Le sacrifice, c’est celui du mouton, non le leur ! (PJM, le13 septembre 2003)
mise à jour mai 2017
Ecolo, PS, CDH, MR votent pour l'obligation de l'étourdissement lors de l'abattage
Hypocrisie de ecolo ou hypocrisie d'Ahmed Mouhssin ?
Pendant qu'au parlement wallon les députés du parti ecolo votent pour l'obligation de l'étourdissement lors de l'abattage -qui va à l'encontre du rituel musulman et juif (shehita)-, l'ancien député bruxellois et actuel conseiller communal ecolo de Saint-Josse Ahmed Mouhssin fait circuler une pétition sur la célébration de la fête de l'aid el kebir. Dit-il aux signataires de cet appel que son parti, ecolo, a voté pour l'obligation de l'étourdissement des bêtes lors de l'abattage ? #hypocrite
*et Rudi Vervoort (actuel ministre-président de la région bruxelloise) pour la question du linceul
En 2003 le PJM (Parti des Jeunes Musulmans) tirait déjà la sonnette d'alarme :
Rappel : LE SACRIFICE DE LA FÊTE DES SACRIFICES OU DES SACRIFICES QUI N’ONT PLUS RIEN D’UNE FÊTE
L’abattage rituel, tel que les musulmans sont autorisés à le pratiquer en Belgique à l’occasion de la Fête du Sacrifice n’a plus rien à voir avec une quelconque fête, et le sacrifice qui est consenti, il faut bien le reconnaître, est bien plus souvent celui du musulman que celui de la bête qu’il sacrifie ! Il reste entaché de la suspicion qui continue envers et contre tout de régner sur toute pratique islamique, toléré seulement par des autorités qui ne lui accordent aucunement la statut de FÊTE, ainsi qu’on l’imagine sous toutes les latitudes du globe, avec son cortège de réjouissance populaire, d’extériorisation identitaire, de rassemblement familial, de reconnaissance sociale. Les musulmans réclament un assouplissement général de la pratique qui consiste à immoler une bête (à la sacrifier, dans le sens sacré du terme, et non à l’abattre comme une vulgaire bête de boucherie), non seulement en accord avec les prescriptions religieuses et autres exigences administratives, bien évidemment, mais aussi en tenant compte des dimensions proprement festive, traditionnelle et culturelle, familiale et sociale de cette commémoration religieuse, qui sont totalement occultées en la circonstance. Les musulmans ne peuvent supporter d’être écartés comme tels de préoccupations exclusivement tournées vers le disciplinaire et le sanitaire, qui ne relèvent que de la protection et de la santé des animaux consacrés. Ils veulent qu’on tienne compte également de leur qualité de vie à eux, qu’on facilite et permette, au moins, la manifestation, inhérente à cette cérémonie universellement célébrée, des réjouissances familiales qui la caractérisent. Il n’y a plus de fête du Sacrifice, à proprement parler. Ces messieurs de la commune, qui n’entendent rien à l’islam, encore moins à ce rite, ni même à la nature spécifique des animaux sacrifiés, mais aux seuls critères sanitaires et matériels d’un "abattage" dit "rituel", ont tôt fait de la leur étouffer cette fête (de la leur étouffer cette bête !), en ne leur laissant, dans des conditions que l’on peut assurément qualifier de crucifiantes, la possibilité (ou plutôt, la faveur) de commettre un geste sacrificateur purement technique ! Si encore ce geste était exécuté correctement ! Mais nous sommes loin du compte ! Quand ce ne sont pas les aidants-surveillants qui manipulent les bêtes avec une rare brutalité, jusqu’à les handicaper, parfois (plusieurs cas de pattes cassées ou luxées, d’oreilles écorchées, déchirées, nous ont été rapportés), ce sont les sacrificateurs qui les abandonnent, à peine égorgées, à des habilleurs qui charcutent les dépouilles sans professionnalisme aucun, ou qui sont poussés à agir dans la précipitation, vu l’extraordinaire pression exercée sur eux par ceux qui n’en peuvent plus d’attendre dans les files ! Combien de doléances n’avons-nous pas recueillies sur les lieux, et par la suite, de la part de ceux qui ont vécu ce véritable enfer ! Faut-il ajouter que ces immolations à la va-vite, dans le sang, les cris, les bousculades, les récriminations, les scandales qui frisent parfois de véritables rixes armées (ce ne sont pas les couteaux qui manquent dans le parage !), ne tiennent aucunement compte des exigences islamiques très strictes et très précises en la matière, qui concernent tant l’isolement de la bête (qui doit être rassurée, quiète, au repos), le nettoyage du sol (qui doit être nettoyé de toute trace de sang et de toute odeur, dépourvu de toute trace visible du sacrifice précédent), le couteau (qui doit rester caché soigneusement aux yeux de la victime), etc., etc. Il est vrai, ainsi qu’un échevin nous le laissait niaisement entendre, que certains estiment en haut lieu que cette pratique, devenant de plus en plus contraignante (pour les jeunes surtout, laisse-t-il entendre…) dans le cadre d’une assimilation elle-même de plus en plus exigeante, tendrait progressivement à disparaître ! Et bien, répétons ici ce que nous lui avons dit là, que si de moins en moins de personnes se présentent en ces lieux jugés par lui idylliques, c’est que précisément, il en est de plus en plus qui se risquent à sacrifier leurs bêtes chez eux ! Invitons-le donc à considérer qu’une loi ne peut être respectée que si les moyens sont donnés de la respecter ! Les lieux « offerts » à l’abattage rituel sont totalement insuffisants et rébarbatifs pour attirer une clientèle qui s’y voit traitée avec moins d’égards encore que les bêtes qu’elle y amène ! Pour le reste, rassurons-le de suite : la pratique du sacrifice n’est pas plus en désuétude que ne l’est celle du jeûne du mois de Ramadan. Tout au contraire ! Même et surtout les musulmans qui vivent très éloignés d’une pratique quotidienne de l’islam profitent intensément de ces temps forts de la foi, pour s’en rapprocher ! Que les responsables qui ont en charge "le bon déroulement" de ces "abattages" qui ne respectent ni la dignité des bêtes ni celle des hommes, encore moins celle de la religion, aillent donc voir comment cela se passe dans les pays musulmans habitués à gérer cet évènement, lors du pèlerinage de La Mecque, par exemple, où des centaines de milliers d’ovins et de caprins, mais aussi de bovins et de camélidés, sont sacrifiés dans le même temps ! Qu’ils aillent voir dans les villes autrement plus grandes et compactes que ne l’est Bruxelles (Istanbul, Le Caire, Karachi, Casablanca), comment les édiles de quartiers surpeuplés gèrent traditionnellement, dans la satisfaction et la bonne humeur générale, cette fête qui nous est interdite ici ! Gageons qu’ils auraient quelques bonnes leçons à en tirer ! Contrairement aux officiels présents qui affichaient une satisfaction béate à la vue des ces quelques centaines de musulmans parqués dans des enclos, leur mouton plus ou moins docile à la main (pas d’enfants, ni de cris, ni de jeux d’enfants, ni de femmes, ni de joie sur les visages, mais la honte, la colère retenue, la tristesse, la fatigue de rester debout, des heures durant, dans des files humiliantes, dans le froid hivernal, dans l’urine et les crottes des bêtes qui les entourent de toutes parts), les musulmans dénoncent cette humiliation, ce véritable pensum qui leur est injustement infligé. La fête du Sacrifice ne se résume pas à une simple question d’abattage rituel ! Un « détail » qui vaut assurément la peine d’être mentionné, mais dont personne ne semble s’être particulièrement soucié : pas un bélier à cornes, la bête la plus prisée, pourtant, pour être immolée, n’était visible dans les files, et pour cause ! On imagine mal un homme, même de constitution robuste, retenir pendant des heures, à la force de son seul poignet, dans un froid d’hiver qui engourdit les doigts, ces bêtes particulièrement nerveuses et puissantes ! Mais qui donc a cure, dans les administrations communales de l’indignation contenue que pareille situation fait naître dans les cœurs ? Tout est à revoir dans cette pratique, tout est à repenser, et par des intelligences, et par des cœurs qui soient au fait de la totalité du phénomène religieux, affectif, culturel et social que constitue cette fête. Les musulmans de ce pays veulent que soit respectée leur Fête des Sacrifices, empêcher, en d’autres termes, qu’on la massacre comme on massacre leurs bêtes ! Ils veulent obtenir la légalisation d’une immolation sanitairement contrôlée, pratiquée dans des normes d’hygiène strictes, dans des lieux naturellement adaptés à cette pratique parfaitement maîtrisée par la plupart des musulmans qui s’y adonnent, au reste, tout au cours de l’année, pour les besoins de leur alimentation quotidienne, pour les fêtes de naissance et toutes autres occasions, tels que jardins, cours intérieures, caves pourvues d’eau et d’égouts. La charge vétérinaire appartient aux vendeurs et revendeurs de bestiaux, qui doivent, bien évidemment, être contrôlés (aussi bien fiscalement, d’ailleurs). Tout le reste est fantasme obsessionnel aux relents racistes d’intolérance et d’ignorance. Tout l’épineux problème de la fête des Sacrifices est en fait réductible à deux ordres de considérations facilement contrôlables, de lieux conformes et de décharges appropriées. Encore faudrait-il y mettre de la bonne volonté ! Cette fête est celle des musulmans, non celle du mouton ! Le sacrifice, c’est celui du mouton, non le leur ! (PJM, le13 septembre 2003)
mise à jour mai 2017
Ecolo, PS, CDH, MR votent pour l'obligation de l'étourdissement lors de l'abattage
Hypocrisie de ecolo ou hypocrisie d'Ahmed Mouhssin ?
Pendant qu'au parlement wallon les députés du parti ecolo votent pour l'obligation de l'étourdissement lors de l'abattage -qui va à l'encontre du rituel musulman et juif (shehita)-, l'ancien député bruxellois et actuel conseiller communal ecolo de Saint-Josse Ahmed Mouhssin fait circuler une pétition sur la célébration de la fête de l'aid el kebir. Dit-il aux signataires de cet appel que son parti, ecolo, a voté pour l'obligation de l'étourdissement des bêtes lors de l'abattage ? #hypocrite
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_interdire-l-abattage-sans-etourdissement-malgre-les-critiques-ben-weyts-maintient-son-objectif?id=9568164
RépondreSupprimerhttp://bx1.be/news/abattage-sans-etourdissement-une-proposition-bruxelloise-inspiree-par-le-modele-flamand-2/
http://mpe-hve.be/verite-sur-labattage-rituel-souffrance-ou-desinformation/
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